Une recherche participative
en réponse à la demande sociale

Rapports et publications

Concernant les Boutiques des sciences

Les années 2019, 2020 et 2021 ont été marquées par la crise sanitaire qui a freiné frotement les activités mais également par l'intégration de la Boutique des sciences à l'Université de Lille permettant la conception et la mise en oeuvre d'un porgramme recherche participative plus ambitieux avecnotamment :

  •  l'incubation et accompagnement de recherche participative
  •  la formation à la recherche action participative
  •  le soutien administratif et financier des recherches
  •  la préparation au développement de nouvelles expérimentations
  •  la formalisation de prtenariat avec le secteur associatif

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La Boutique des Sciences de l'Université de Lyon a décidé en 2019 de mener une étude sur ses propres impacts auprès des parties prenantes de son dispositif de recherche participative : étudiants, organisations citoyennes et enseignants chercheurs. L'occasion de mieux comprendre et décortiquer son action et ses conséquences dans la société.

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La société est confrontée à des problèmes inédits et globaux. Les sciences sont sollicitées pour éclairer les citoyens et trouver des solutions durables mais restent désarmées face au caractère transversal des problématiques. Ces dernières concernent l’ensemble de la société, en particulier les organisations de la société civile à but non lucratif qui expérimentent des solutions et pour qui l’accès aux moyens de recherche se pose. Le développement d’interfaces sciences-société apparaît intéressant à l’instar de la Boutique des sciences créée dans la région des Hauts-de-France. Sans occulter les difficultés de sa mise en œuvre, cet article montre comment s’est constitué cet outil en procédant en deux temps : une enquête sociologique auprès des acteurs chercheurs, étudiants et représentants des organisations de la société civile, suivie d’une élaboration par un processus de cocréation les associant.

https://www.nss-journal.org/articles/nss/abs/2019/03/nss190048/nss190048.html

L’étude de relocalisation de la production électrique, d’une production alimentaire plus soutenable ou de dispositifs de circulation douce sont quelques-uns des sujets qui, bien que découlant de besoins exprimés par la population, sont souvent ignorés par la recherche scientifique. Pour servir d’interface entre la société civile et la recherche, les Boutiques des sciences, créées aux Pays-Bas, fonctionnent aujourd’hui dans de nombreux pays et s’adressent à des citoyens organisés (associations, conseils de quartier, collectivités territoriales, etc.). Présentes en France à Lille, Grenoble, Lyon et Montpellier, comment ces Boutiques fonctionnent-elles ? Comment s’inscrivent-elles dans la dynamique de rapprochement entre sciences et société ? De l’émergence d’une certaine forme de démocratie technique participative à la co-construction des connaissances, un mouvement convergent s’est opéré entre sciences et société dont les boutiques des sciences sont devenues un maillon essentiel.

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Cette publication revient sur le concept de boutique des sciences et sur la genèse du dispositif porté par l'Université de Lyon.

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Pour une science ouverte juste, au service du développement local durable, sous la direction de Florence Piron, Samuel Regulus, Marie Sophie Dibounje Madiba. Québec, Éditions science et bien commun.

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Concernant la Recherche participative

Dernier numéro de la revue Technologie et Innovation centré sur la thématique des "Sciences en société" partagées.

Boutiques des sciences, observatoire participatif de l’environnement urbain, projet de recherche sur l’autonomie alimentaire avec des personnes en situation de pauvreté… le nouveau numéro de la revue pluridisciplinaire Technologie et innovation dresse un panorama de la recherche action participative et offre des pistes de réponse à la question : comment coopérer et faire de la recherche autrement ?

Le numéro accessible ici

Cet article a pour objectif de mieux comprendre le rôle que jouent les associations dans les interactions sciences et sociétés. Il constitue la première partie d’une étude visant à accompagner la mise en place d’une mesure expérimentale de politique publique, le Fonjep-recherche, dont l’objectif est de structurer les relations entre le monde de la recherche et celui des associations.

Evelyne F. Lhoste. Laboratoire interdisciplinaire sciences innovations et sociétés, UMR CNRS-ESIEE Paris-INRAE-Université Gustave Eiffel

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Grâce au soutien de la Fondation de France, Sciences Citoyennes expérimente depuis 2016 un dispositif appelé tiers-veilleur, initialement développé par le programme REPERE du ministère de l’Écologie, dont les expériences sont notamment relatées dans les synthèses des séminaires. L’objectif est d’accompagner la co-construction des savoirs dans les projets de recherche participative. L’association publie aujourd’hui une Note sur l’accompagnement de la recherche participative, visant à exposer la raison d’être du dispositif tiers-veilleur, relater quelques expériences d’accompagnement de la recherche participative et proposer des premières recommandations sur les missions et le cadre d’action du tiers-veilleur.

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Cette charte était la première recommandation du rapport Les sciences participatives en France et sa mise en œuvre avait été annoncée par le secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur et à la Recherche le 28 avril 2016, dans le cadre de la mesure 38 de son premier plan de simplification . Elle donne une définition : « les sciences et recherches participatives sont des formes de production de connaissances scientifiques auxquelles participent, avec des chercheurs, des acteurs de la société civile, à titre individuel ou collectif, de façon active et délibérée ».

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Les principaux objectifs du rapport Les sciences participatives en France sont de produire et d’interpréter des données aussi objectives que possible pour caractériser l’ampleur et les spécificités du développement des sciences participatives dans le monde. Il s'agit également de recueillir et d’analyser des témoignages d’experts et d’acteurs de terrain français pour estimer les opportunités et les investissements nécessaires, pour finalement formuler des recommandations générales et des propositions concrètes au grain des projets ou, plus globalement, à destination des institutions.

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Dresser un état des lieux de la recherche participative en France est une tâche assez ardue. Il existe un nombre très important de projets de recherche menés en partenariat. Nous en avons recensé plus de 200, il en existe sans doute beaucoup plus. Notre idée n’est pas de les comptabiliser de manière exhaustive, mais de définir une typologie des pratiques et des processus, en fonction de plusieurs critères, tels que la participation des acteurs non scientifiques à la définition de projets ou à leur mise en place. Cette démarche vise à fournir à la Fondation de France un panorama représentatif des pratiques de recherche en partenariat en France, et des éléments pour une meilleure compréhension des blocages, ressources et mécanismes à l’œuvre. Cette analyse visera également à évaluer la place actuelle du citoyen et de la société civile (à but non lucratif) dans la recherche scientifique. Enfin, cette étude a pour objectif de dégager des pistes de travail pour notamment l’élaboration ultérieure de critères d’évaluation des projets de recherche participative.

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Publications scientifiques

Fully revised and updated, this second edition of Participatory Action Research (PAR) provides new theoretical insights and many robust tools that will guide researchers, professionals and students from all disciplines through the process of conducting action research ‘with’ people rather than ‘for’ them or ‘about’ them.

PAR is collective reasoning and evidence-based learning focussed on social action. It has immediate relevance in fields ranging from community development to education, health, public engagement, environmental issues and problem solving in the workplace. This new edition has been extensively revised to create a user-friendly textbook on PAR theory and practice, including:

  • updated references and a comprehensive overview of different approaches to PAR (pragmatic, psychosocial, critical);
  • more emphasis on the art of process design, especially in complex social settings characterized by uncertainty and the unknown;
  • developments in the use of Web2 collaborative tools and digital strategies to support real-time data gathering and processing;
  • updated examples and stories from around the world, in a wide range of fields;
  • critical commentaries on major issues in the social sciences, including stakeholder theory, systems thinking, causal analysis, monitoring and evaluation, research ethics, risk assessment and social innovation.

En savoir plus (exemplaire disponible au SCD Lilliad pour les personnels et étudiants de l'Univertsité de Lille)

La recherche scientifique est sollicitée pour investiguer les grands défis sociétaux posés par nos sociétés contemporaines. Une approche transversale est requise se traduisant par le développement de recherches à différentes interfaces et notamment celles liant les sciences expérimentales, sociales et humaines. Cependant, ces avancées ne prennent pas suffisamment en compte les problématiques citoyennes directement en prise avec ces défis. Nous montrons que la Recherche Action Participative permet de développer des méthodologies de recherche propres pourvu qu'elle puisse se déployer dans des espaces hybrides permettant la rencontre et le travail pérennes des différentes parties prenantes d'une recherche : chercheurs, associatifs, praticiens, etc. Nous relatons l'expérience menée par le GDR CNRS PARCS dont le fonctionnement s'apparente à un laboratoire de recherche hors-mur, l'impact qu'il a eu sur ses membres notamment au travers de cycles de formation et les conclusions positives qui en sont issues.

Sylvie Blangy, Bertrand Bocquet, Cyril Fiorini, Jean-Marc Fontan, Martine Legris, et al.. Recherche et innovation citoyenne par la Recherche Action Participative. Technologie et innovation, ISTE OpenScience, 2018

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Le regard porté sur les rapports entre les sciences et les sociétés a bénéficié d’un objet de recherche transdisciplinaire, les études sur les sciences et les technologies. Ce domaine de recherche est bien identifié au niveau international. Il est généralement décrit par son abréviation STS issu de sa dénomination anglo-saxonne « Science and Technology Studies » (Hackett, 2008) et, plus récemment, dans sa dénomination francophone « Sciences, Techniques et Société » (Bonneuil et Joly, 2013 ; Prud’homme, 2015). Même si les racines des STS peuvent remonter à l’ère industrielle du XIXe siècle, son réel développement et sa reconnaissance se font à partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945. Le projet Manhattan d’élaboration de la bombe atomique pourrait d’ailleurs en être le facteur déclenchant, puisqu’il intrique fortement une recherche fondamentale de physique nucléaire, de l’ingénierie et une application, militaire, dans ce cas. Cette pratique rompt, au moins temporairement et de façon très contextualisée, les normes de la science telles que formulées par Robert Merton (1942). La progression des STS a pris un nouvel essor depuis les années 1970. Elle met en évidence un besoin de compréhension de l’interface entre les...

Recherche académique et innovation, La force productive de la science. Chapitre 6: Les sciences en société : voies de la recherche et de l’innovation responsables (Bertrand Bocquet), Colection Business and Innovation, Edited By Dimitri Uzunidis.

Les sciences participatives et citoyennes ont pris depuis une dizaine d’années un essor sans précédent, dans un grand nombre de disciplines, s’appuyant sur une large mobilisation citoyenne, le développement du numérique et de nouvelles formes d'interaction science-société. Pour les questions d’écologie et d’environnement, le citoyen est souvent cantonné dans la production de données. Notre objectif est d’étudier les innovations récentes, dans des programmes dédiés à l’écologie et l’environnement, qui impliquent plus le citoyen dans l’analyse, l’interprétation ou la construction de nouvelles questions à partir des données récoltées, et d’en tirer des leçons pour l’avenir. Au travers de l’étude d’une trentaine d’exemples, nous analysons les différents types d’implication citoyenne, les facteurs favorisants, les outils mis en œuvre. Nous en déduisons une typologie des projets de sciences citoyennes au regard de leur capacité à impliquer les participants dans l’analyse et l’interprétation. Nous concluons par quelques pistes de développementpour les coordinateurs et gestionnaires de programmes de sciences participatives.

Sylvie Blangy, Valentin Lhoste, Céline Arnal, Jennifer Carré, Anaïs Chapot,Isabelle Chuine, Gaëlle Darmon, Alexis Joly, Pascal Monestiez, Pierre Bonnet.

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