Une recherche participative
en réponse à la demande sociale

Les projets en cours

Les projets de recherche participative accompagnés en 2022/2023 en lien avec des associations

ll s’agira d’étudier les appropriations et les usages des espaces récréatifs au sein d’un groupe scolaire lillois, les types de médiations éducatives qu’ils favorisent ainsi que les effets produits sur les élèves. Ces espaces récréatifs ont été pensés en amont de l’ouverture de l’école par les enseignants, en lien avec les architectes et avec l’association Récréations Urbaines. Ils sont multiples : cour de récréation, cour apaisée à l’étage, espace dédié aux jeux sportifs sur le toit de l’école, salle multifonction, espace de transition entre les abords de l’école et l’entrée dans l’école. Différentes fonctions éducatives potentielles sont conférées à ces espaces : éducation non genrée, sensibilisation au vivant et au développement durable, prévention de la violence…

La question de recherche portera nécessairement sur la question des espaces récréatifs dans une école élémentaire et les types de médiation éducative qu’ils favorisent.

Partenaires : Collectif d'enseignant.es du groupe scolaire Ariane Capon, Catherine Souplet enseignante-chercheure au CIREL et Julien Laurent étudiant en Master 2 en sciences de l'éducation.

 

L’association Aced Metallia située a Noyelles-Godault été créé en 2005 suite à la disparition de Metaleurop en 2003. Elle vise à :

  •  Vulgariser et diffuser la culture scientifique technique et industrielle
  •  Valoriser le patrimoine industriel local
  •  Sensibiliser aux nouvelles technologies
  •  Transmettre les savoir-faire exceptionnel

La question de recherche concerne le projet d'ouverture d'un nouveau lieu de culture scientifique au sein d'une commune du bassin minier.  Quelle proposition, programmation culturelle proposer, notamment aux publics jeunes du bassin minier, en prenant en compte leur propres pratiques culturelles et leurs attentes ? La recherche comprendra une composant ethnographique pour le travail de terrain.

Partenaires : Association Aced Metallia, Anne Bory enseignante chercheure au CLERSE, François Bruggeman étudiant en sociologie.

 

L’association Récréations Urbaines implique le jeune public dans les projets d'urbanisme, d'architecture et de paysage qui le concernent (écoles, cours de récréation, parvis, espace public, aires de jeux, pieds d’immeuble, etc.). En utilisant les méthodologies issues de l'éducation populaire, l'association se positionne en médiation entre les pouvoirs publics et les jeunes citoyens pour promouvoir le droit à la ville et le jeu libre en extérieur. L’association travaille principalement auprès d’enfants de 6 à 12 ans. L’association anime des ateliers de médiation architecturale et urbaine avec les enfants d’écoles primaires sur les temps scolaires et périscolaires.

Quels sont les effets de l’intervention de l’association auprès des enfants, notamment sur leur sentiment de bien etre à l'école ? Dans quelle mesure les ateliers participent-ils à satisfaire les besoins fondamentaux des jeunes participants (compétence, appartenance sociale et autonomie, sentiment d’efficacité sur son environnement, théorie de l’autodétermination de Deci & Ryan, 2002), et/ou plus largement en termes d’épanouissement, d'insertion dans la vie sociale et d’exercice de la citoyenneté ?

Partenaires : Association Récréations urbaines, Alain Guerrien enseignant chercheur à PSITEC, Stéphanie Quilliot étudiante en psychologie.

L’association Noeux Envionnement œuvre pour la reconversion d’une friche commerciale de 25 000 m² en site démonstrateur de la transition écologique et solidaire. Il s’agit de convertir le lieu qui comprend un bâtiment et un terrain déjà investi par l’association depuis 20 ans pour en faire :

  • Un tiers lieu social et nourricier : des jardins pédagogiques, des serres, des espaces de coworking et de vente de légumes biologiques du site
  • Un nouvel outil pour le territoire et ses habitants : réinsertion professionnelles, chantiersécoles, espace R&D, lieux partagés
  • Un site témoin de la transition écologique et énergétique : façade végétale, construction durable, énergies renouvelables.

Comment évaluer ce site démonstrateur et ses activités avec et pour les habitants ? L’association cherche à mettre en œuvre une évaluation du projet de réhabilitation qui permette à la fois de :

  • Créer des indicateurs qualitatifs pertinents pour le projet en plus des indicateurs quantitatifs existants
  • De recueillir les attentes des usagers vis-à-vis du site.

Il s'agira de coconstruire des indicateurs et un protocole d'évaluation avec les parties prenantes : salariés de l’association, animateurs des espaces, habitants et usagers des espaces…

Partenaires : Association Noeux Environnement, Ornella Boutry enseignante chercheure au CLERSE, Orkhan Goudratli étudiant en économie.

Contexte : Née en 2002 au Québec, l’Accorderie est un concept solidaire d’échange qui vise à lutter contre la pauvreté et l’exclusion et à favoriser la mixité sociale. L’association repose sur un principe simple et original : proposer aux habitants d’un même territoire de se regrouper pour échanger entre eux des services, sur la base de leurs savoir-faire et ce sans aucune contrepartie financière. L’association constate qu’elle vient en aide de multiples manières aux habitants des quartiers dans lesquels elle intervient. Au-delà de l’échange de service, elle effectue un travail social, elle agit sur le renforcement des solidarités. Aujourd’hui l’association souhaite mener une évaluation de l’impact social de ses activités, mieux comprendre les besoins des accordeurs et des habitants, mais également identifier les enjeux que cela soulève. La question de recherche sera construite conjointement avec l’étudiant.e. Elle concernera les questions suivantes : Comment le lien social se crée ? Quelle dynamique dans la structure pour arriver à une action d’échange de service ? Quels types de liens sont en jeu et que produisent-ils sur les personnes, sur les parcours de vie, sur le quartier… ?

Partenaires : Association l'Accorderie de Lille, un chercheur en sociologie et une étudiante en master 2 de sociologie.

Contexte : L’association Entrelianes travaille plus particulièrement sur la ressource en eau. Elle met en œuvre des démarches pour se documenter et comprendre le cycle de l’eau sur le territoire de la MEL. Aujourd’hui elle fait face à de nombreuses questions auxquelles elle ne trouve pas de réponses. L’objectif de l’association est de participer à une prise de conscience collective de la fragilité des nappes phréatiques et proposer des pistes d’amélioration (aménagement, usages) et de valorisation. Il s’agira d’étudier la vulnérabilité de la nappe phréatique dite de la Craie dans un secteur où le sous-sol comporte des anciennes carrières modifiant ainsi l’épaisseur de sol la zone non saturée. L’objectif du stage sera de produire une modélisation du terrain du secteur concerné pour prédire comment il se comporte visà-vis de la recharge de la nappe (quantité, qualité et délais de recharge). Le cas de la construction d’une route sur le terrain sera plus particulièrement étudié et si le temps le permet d’autres cas de figures pourront faire l’objet de simulations (exploitation agricole, dépôt de déchets…).

Partenaires : Association Entrelianes, Jamal El Khattabi et Sana Ounaies, enseignants chercheurs au LGCGE.

Les projets de recherche participative accompagnés en 2022/2023 en lien avec des collectivités territoriales

Le CCAS est un établissement public qui développe son action au profit des personnes en difficulté sociale. Le CCAS propose un ensemble de prestations pour remédier aux situations de précarité ou de difficulté sociale touchant notamment les familles, les personnes âgées, les personnes sans emploi, et les personnes en situation de handicap. Dans ce cadre et sous-tendus par les enjeux de transition sociale et écologique, de nouveaux projets sont impulsés. L’un d’entre eux porte sur la relocalisation de l’accueil de jour pour personnes Sans Domicile Fixe de la Ville de Dunkerque, dont la gestion est confiée à l’Armée du Salut, et de la co-construction de son projet de vie. La relocalisation se fera dans un patrimoine bâti requalifié, d’une haute valeur environnementale (ex. : système de récupération d’eau de pluie pour les WC, machines à laver, espace potager…), dont le fonctionnement doit être pensé avec les personnes qui l’occuperont.

L'objet de ce stage est  rédiger une série de préconisations autour des dimensions à asseoir pour favoriser l’ancrage du futur accueil de jour dans le quartier. Le stage porte sur le processus participatif à déployer pour la co-construction du projet de vie du nouvel accueil de jour. Si son travail porte essentiellement sur le volet social, il interroge, de fait, le volet urbain (la démarche se voulant innovante et avec un prisme renversé : le projet urbain se veut pensé au service du projet social et non l’inverse. 

Traversées par une importante circulation automobile et pour se diriger vers une transition écologique en matière de transport, la commune de Tressin et les communes voisines, recherchent activement des solutions appropriées à leur territoire. Le travail de recherche portera sur la faisabilité d’une réactivation / requalification d’une ligne ferroviaire actuellement inactive traversant des communes de la MEL et de la CCPC. Une première phase consistera a réaliser un diagnostic territorial visant à réactualiser des études, comprendre les enjeux associés au projet de transformation de la voie ferrée et identifier des projets de territoires qui pourraient y être associés par la suite. Un deuxième temps sera consacré à réaliser un benchmark sur les possibilités de mise en œuvre de modes de déplacement adaptés sur la voie en site propre (matériel roulant autonome et léger), d'identifier les parties prenantes concernées et de consulter le territoire. Enfin il s'agira de se projeter et de proposer des pistes d’actions. L'étude sera réalisée par des étudiant.e.s de l’Institut d'aménagement, d'urbanisme et de géographie de Lille encadré.e.s par Elodie Castex enseignante-chercheure au sein du laboratoire Territoires, Villes, Environnement et Société (TVES) .

Télécharger la synthèse présentée lors de la restitution publique

Les enjeux de la transition écologique sont planétaires, mais l’action pertinente se joue en partie à l’échelle locale. C’est pourquoi, depuis 2020, la ville de Villeneuve d’Ascq a entamé une réflexion sur la mise en place et le fonctionnement d’un Conseil Écologique Local dit CEL. La préconfiguration de cette instance de démocratie participative sur la transition écologique et solidaire a débuté par l’organisation de deux ateliers participatifs (30 novembre 2022 et le 30 janvier 2023). Ces premiers ateliers ont permis notamment d’échanger sur les actions urgentes à mener. Ils ont permis de former des groupes de travail co-construits (zéro Déchet, nature, terre nourricière, énergie, mobilités, éducation populaire) et de mener une réflexion conjointe sur le fonctionnement et la gouvernance souhaitée de ce conseil.

Il  est prévu que deux étudiants stagiaires de master 2 viennent nous épauler dans la co-création de ce CEL :

➡️Un premier étudiant en sciences politiques qui travaillera sur la gouvernance et l’animation du CEL.

➡️Un deuxième étudiant qui traitera une des problématiques de recherche ayant émergé sous la forme d’une recherche participative.

Exemples de projets accompagnés