Les projets en cours
Les projets de recherche participative accompagnés en 2025/2026 avec des associations
Le contexte : L’abej SOLIDARITE est une association loi 1901 dont le but est de venir en aide aux personnes privées de domicile sur le territoire de la MEL. Pour répondre à cet objectif, différents types de dispositifs ont été créés et permettent d’aborder les dimensions de l’accueil (accueil de jour, halte de nuit, maraudes...), de l’hébergement et du logement (CHRS, pensions de famille, OACAS), de la santé (CAARUD, FAM, résidence accueil, LHSS/LAM, SAMSAH…) et de l’insertion par l’activité économique (ressourcerie, blanchisserie, ménage…) L’accueil de jour occupe une place centrale au sein de l’association et propose différents services
La question : Les structures d’accueil sont animées et organisées par des personnes salariées professionnelles de l’association, mais également par des bénévoles. Dans l’un de ces lieux d’accueil de jour, l’association expérimente depuis 2 ans, la possibilité pour les personnes sans-abri accueillies de participer en tant que bénévoles impliqués à part entière dans l’organisation de l’accueil de jour, au côté des professionnels et des bénévoles extérieurs. Comment cela se concrétise ? Comme cela est-il vécu et organisé ? Et quel est l’impact de cette participation pour les personnes accueillies (estime de soi, confiance en soi, motivation, pouvoir d’agir…) ?
Les personnes impliquées : les salarié-es de l'association, les bénévoles ainsi que les personnes accueillies
Partenaires : Association Abej SOLIDARITE, un chercheur de l'Université de Lille, un étudiant en sociologie.
Le contexte : L’actualité rappelle régulièrement l’ampleur des violences sexistes et sexuelles, particulièrement à l’égard des femmes, et de ses nombreuses conséquences. Des membres lillois du Collectif Bar-Bars font face, en tant que salarié-es de lieux festifs, à des VSS, sans pouvoir agir de manière adaptée et efficace.
La question : Cette étude exploratoire a pour principal objectif d’étudier la prévalence des expériences sexuelles non consenties en milieux festifs tant du côté des usagers que des professionnels travaillant au sein de ces établissements. 1) L’étude de la prévalence des expériences sexuelles non consenties subies par les usagers et les professionnels au sein d’établissements associés au milieu festif. 2) La description des facteurs individuels associées aux personnes victimes de ces comportements (ex : genre, orientation sexuelle, âge, environnement, statut, dévoilement, soutien social). 3) Les conséquences de ces expériences en matière de vécu psychotraumatique.
Terrain : Les bars et salles de concerts de la métropole lilloise.
Partenaires : membres du collectif Culture Bar-Bars, Maxime Escarguel (chercheurs en psychologie à PSITEC).
Contexte : Cette recherche s’inscrit dans le contexte de renouvellement urbain en cours sur la commune de Roubaix. Le collectif qui propose cette question de recherche est constitué d’habitant-es des quartiers ouest de Roubaix (Epeule, Trichon) et de membres d’associations œuvrant pour la sauvegarde du patrimoine bâti, la défense des droits des habitants et contre les démolitions. La résidence des Trois Arbres est un ensemble de logements sociaux dans le quartier de l'Épeule à Roubaix. Dans le cadre du projet de renouvellement urbain, la démolition de 39 logements a été programmée, alors que celle n’avait pas été prévu dans la phase initiale des travaux présentés au public lors de la concertation en 2021.
La question : Quelle est la spécificité de l'habitat des courées à l'Epeule (les bons et les mauvais côtés). Quelle fonction sociale de ces espaces ? Comment est vécue la destruction/disparation ? D’autres possibilités peuvent-elles proposées à la place des destructions ?
Terrains : les espaces urbains roubaisiens du quartier de l'Epeule.
Partenaires : collectif CNL amicale des quartiers ouest de Roubaix, Maria-Anita Palumbo (antrhopologue au LACTH), un étudiant en urbanisme/architecture
Contexte : L’association a imaginé un conçu un label parental en 2006 dans le but d’améliorer les pratiques d'accueil des enfants, des parents et la gestion des structures. Ce label est constitué de 4 thèmes (gouvernance, qualité d’accueil, place des parents, place des professionnels garants) et d’une série de 17 critères d'évaluation pour chaque thème.
Question : Comment les établissements du réseau s’emparent-ils de ce label ? Qu’est-ce que le label retranscrit réellement ? A-t-il permis d’améliorer les pratiques et l’accueil ? Une comparaison pourra être faite avec les critères adoptés dans la réforme à venir sur le secteur de la petite enfance.
Personnes impliquées : les salarié-es et bénévoles de l'association, ainsi que des parents impliqués dans les structures d'accueil.
Partenaires : l'association Colline ACEPP, un chercheur et un étudiant de l'Université de Lille.
Contexte : A ce jour, le diagnostic national d'évolution des linéaires de haies fait état d'une disparition de 23 500 kml de haie/an, soit -3% du linéaire existant chaque année (rapport fév. 2023, CGAAER). Ce diagnostic donne un premier aperçu des dynamiques globales de disparition des haies mais ne permet pas de prendre en compte les spécificités régionales, et donc d’évaluer de manière précise le solde net régional de disparition des haies. Pour mettre un coup d'arrêt à cette dégradation qui va en s'accélérant, il faut trouver de nouvelles stratégies, adaptées aux spécificité régionales, permettant de réorienter les politiques de plantation mais aussi les développer de manière à s'assurer qu'elles puissent assurer leur rôle de frein à la disparition de la haie à moyen-long terme.
Question : L’objectif du projet est de travailler sur une méthode d’évaluation du solde net des haies sur le territoire des Hauts-de-France, à partir des données des structures planteuses et de photointerprétation.
Les personnes impliquées : les structures planteuses du réseau.
Les partenaires : l'association Réseau Haies HDF, Eric Masson et Esteban Bopp (géographes au laboratoire TVES), des étudiant-es en géographie.
Contexte : Les structures de proximité pour les Monsois-es, associations, centres sociaux, maison de quartier... accueillent tout type de public, favorise le lien entre les habitants et accompagnent leurs initiatives par la mise en place de projets en tous genres. Il semble que les jeunes entre 18 et 25 ans se tournent vers d'autres villes pour être accompagnés. Y'a-t-il un manque de dispositifs d'accompagnement dédiés aux jeunes une fois devenus majeur, sur le secteur de Mons en Baroeul ?
Question : Réaliser un diagnostic démographique de la jeunesse (18/25 ans) à Mons en Baroeul et regarder les dispositifs qui leur sont destinés, les découpages, les offres, les fonctionnements, et ainsi faire émerger les manques/besoins/contraintes que ce soit pour les jeunes ou en termes de politiques publiques et le rôle que pourrait jouer chaque structure pour la prise en charge des jeunes.
Les personnes impliquées : les salarié-es des strucutures d'accompagnement de la jeunesse à Mons-en-Baroeul, les jeunes qui y sont accueullis ou qui ne s'y rendent pas.
Les partenaires : les structures jeunesses (maison de quartier, centre sociaux, associations...), un chercheur et un étudiant en sciences politiques.